Nous sommes en Aout 1958, je viens de Paris et de St Fargeau dans l'Yonne, pays de mon enfance et de ma jeunesse.
J'avais pris le train à la gare d'Austerlitz avec changement à Capdenac, là, je prends le train (la Micheline) Capdenac -> Cahors; Jackie m'avait dit " Tu descendras à Calvignac".Je descends, je regarde tout autour, personne à la gare ! Mystère ?
Enfin je vois Jacqueline et un monsieur, c'était mon futur beau-père, Edouard Olivier, homme on ne peut plus charmant.(Ils m'avaient fait une farce en se cachant). "Maintenant", dit Jackie, "tu nous suis, nous allons au bateau". Après un bon kilomètre de marche avec la valise, nous arrivons au Lot, pas de pont ! nouveau mystère !!!
Pépé (Mr. Olivier) fait signe à un monsieur de l'autre coté du Lot, un bateau s'approche, c'était Mr. Dajean, le mari de Gilberte Dajean, propriétaire du café-restaurant. Et oui, à cette époque il y avait un café-restaurant à Larnagol. Nous y avons d'ailleurs dégusté de bons pastis avec André Calmette.
Nous arrivons à la maison de Tatie Maria (Mlle Gendra). Là, après quelques moments de repos, on me propose d'aller me présenter au docteur et à Tatie...Tatie est à la grande maisons avec le Docteur et Pépé Clément. Là, branlebas de combat, c'est la première fois de mon existence que je suis présenté à un Général, Médecin de surcroit. La première journée fût très fatiguante, les suivantes beaucoup plus 'sympas'.
Au fil des découvertes, je m'aperçus qu'il n'y avait pas l'eau à Larnagol, autre mystère ! d'où l'existence des citernes.
Voilà, chers amis de Larnagol, très succinctement racontée, mon arrivée et mon installation au village en août 1958.
A toutes fins utiles, je précise quand même que je couchais dans la maison de Tatie Maria et Jackie dans la maison du docteur, ainsi tout le monde pouvait dormir sur ses deux oreilles. Quelle époque !!!
Progressivement, au fil des jours, des mois, des ans, je me suis habitué à Larnagol.Je connaissais à peu près tout le monde, c'était bien, de plus, c'est un très beau village, admirablement niché dans une combe magnifique.
Je ne peux pas vous citer tous les anciens que j'ai connus, mais en voici quelques-uns : Gilbert theil, le facteur; Cyprien Thalamas, le père de Suzette Issaly, qui vient de nous quitter, Mr Villeneuve de Cast; la maman de Pierrot Couybes; Maria Ségala, l'arrière grand mère de Patrick Issaly; Antoinette Dajean (Garrigue); Constant Breil; Elise Fizames; Marthe Lacaze, etc.
J'ai aimé et j'aime ce village. Nous avions prévus avec Jackie de passer l'été à Larnagol et l'hiver à Montauban.La vie en a décidé autrement, c'est dommage!
C'est la mort dans l'âme que je quitte Larnagol, je penserais souvent à vous.
Nous avons vendu la maison à Madame Smith Voyce,une anglaise. Elle me parait très sympathique, j'espère que Larnagol lui réservera le meilleur accueil.
Au revoir à toutes et à tous !
André et Jackie Decroix.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire